Le collectif Camps-Colos

L'association Vitacolo a rejoint en 2018 le collectif camp colo
L’association Vitacolo a rejoint en 2018 le collectif camps colos après avoir rencontré depuis 10 ans une multitude d’acteurs et d’unions de fédérations des organismes hébergeurs, organisateurs et revendeurs de séjours de Vacances. Et puis en construisant notre identité éducative, notre volonté militante et notre envie de trouver des espaces libres de partages et de dicussions entre paires, en toute confiance et en toute transparence, Vitacolo a décidé de rejoindre ce collectif né en 2015. Alors nous voulions vous préciser les ambitions de ce collectif dans un article

Un groupement libre et indépendant

Le collectif rassemble l’ensemble des organismes militants de l’éducation populaire, qui font de cette dernière un modèle social pour le monde de demain, et non un modèle lucratif et pauvre de sens.
Ce collectif apparaît en 2015 d’une première volonté de rassembler des acteurs qui ne se retrouvaient pas (ou qui n’avaient pas leurs places) dans des unions plus grandes et souvent trop grandes pour porter une parole nette et claire auprès de nos dirigeants. Ainsi des acteurs du scoutisme français, du MRJC, et de structures d’accueils comme la maison de Courcelles se sont retrouvés. Chaque année, le collectif a proposé de se réunir en accueillant des associations rencontrées dans ses chemins parallèles.
Vitacolo a rejoint pour une première rencontre le collectif en début 2018. Cette rencontre réunissait une quinzaine d’acteurs allant d’organismes plus ou moins grands. L’idée a été notamment d’échanger sur les sujets que nous partageons : état des associations, habilitation BAFA, belles réussites et reflexions pédagogiques du moment…
Tout cela se fait en pleine liberté et pleine transparence. Il n’y a pas d’adhésion au collectif camps colos et Vitacolo est libre de présence sur les différents temps et combats qu’il défend

La directive “Travel” : un exemple du travail du collectif

Une directive européenne va voir le jour au 1er Juillet 2018 dans la loi française. Cette loi obligera tout organisme de tourisme à s’assurer de la bienséance des prestations qu’ils peuvent engager à leur clients, sous peine de remboursement de tout ou partie de la prestation. Cela devait se faire par l’obligation pour chaque structure de tourisme de déposer dans un fond de garanti 10% du chiffre d’affaire annuel. Tout le problème c’est que la loi ne faisait pas la différence entre agence de tourisme et association d’éducation populaire.
Le collectif a donc milité durant ces derniers mois pour alerter l’opinion publique et les médias du danger qui planait sur le monde des colos. Car avec une telle contrainte de dépôt, des milliers de structures sans but lucratif auraient fermé leurs portes, laissant le champ libre aux entreprises privées de colonies de vacances, ayant très souvent des buts plus lucratifs que sociaux.
Une pétition fut mise en place et rassembla près de 5300 signataires, notamment professionels ou bénéficiaires des colonies de vacances ou de camps de scoutisme. La presse s’est intéréssée à notre problématique comme le montre les multiples articles de FranceBleue, BFMTV.comLa VieFranceInter jusqu’à même les matinales ou encore les émissions populaires d’Europe 1 et ailleurs
L’Etat a finalement reconnu le caractère incohérent de cette directive et a exclu les organismes habilités par l’Etat de cette loi. Problème, beaucoup de structures ne le sont pas parce que en création ou trop petite….que faire dans ce cas?
Le collectif a demandé un RDV avec le cabinet du premier ministre pour finaliser cette dérogation et se réunit le 20 Juin pour définir la stratégie suivante.
le combat contre la directive Travel a permis une application adaptée à la réalité des organismes français. Mais il y a encore du chemin pour laisser les plus petits se développer sereinement

2020 : La crise du coronavirus et la nécessité de sauver les monde des colos une nouvelle fois

Le collectif a écrit ces derniers jours une lettre ouverte au ministre de la jeunesse et de l’éducation nationale. Cette lettre signale l’urgence de soutenir les colonies de vacances de l’été 2020, à défaut de voir disparaître un grand nombre d’organismes locaux, associatifs, indépendants. 17 propositions ont été faites pour impliquer les CAF pour une plus grand nombre de familles, organiser la gratuité des trains pour la saison, soutenir les investissements matériels, mettre à disposition des terrains pour la mise en place facilitée de séjours campés …suivez nous en suivant le collectif sur Twitter et le #SauvonsLesColos sur les réseaux!
Affaire à suivre…