Pas toujours simple de se séparer de son enfant pour l'envoyer en colo ? Certes... mais pour autant, de nombreuses "excuses" ne tiennent pas la route ! Petite revue...
A vitacolo, on met un point d’honneur à ce que le séjour de votre enfant soit le plus chouette pour lui ou elle. Afin de bien
préparer son séjour, on fait un point sur les 10 arguments qu’on a pu entendre au téléphone afin de vous éclairer rapidement et vous rassurer :-)
1. Je n’arrive pas à me séparer de mon enfant
C’est justement tout l’intérêt des colonies de vacances que de permettre à l’enfant d’évoluer sans ses parents et dans un cadre différent du quotidien. Pour les parents comme pour l’enfant, le cap est parfois difficile à franchir. Pourtant, il peut être important pour l’enfant de bénéficier, de temps à autre, d’une expérience vécue indépendamment de son cercle familial. Cela permet de renforcer ses capacités d’autonomie, de socialisation et d’apprentissage des codes de la vie en collectivité.
2. Je ne vois pas beaucoup mes enfants, je ne vais pas m’en séparer pendant les vacances
Évidement, l’enfant a avant tout besoin de ses parents ! Si vous n’avez pas beaucoup l’occasion de partager des vacances et des moments privilégiés avec vos enfants, vous avez tout à fait raison de ne pas les envoyer en colo. Profitez bien de vos vacances avec vos trésors !
3. Mon enfant est timide
Il n’est pas le seul ! La grande majorité des enfants qui partent en colo est timide, et appréhende grandement l’arrivée dans le groupe. Même après plusieurs expériences, la plupart des enfants gardent cette appréhension. C’est tout à fait normal. Les enfants arrivent en colonie sur la pointe des pieds, et en repartent enchantés avec des souvenirs impérissables et davantage de confiance en leurs moyens de socialisation.
4. Les enfants sont forcés de faire des activités qu’ils n’apprécient pas
Faux : aucun enfant n’est jamais forcé de participer à une activité à laquelle il ne souhaite pas prendre part. C’est un élément fondamental que les animateurs intègrent dans toutes les formations BAFA.
5. En colo il n’y a pas d’intimité
Une colonie de vacances est une expérience de groupe. L’intimité y est donc moins importante que lorsque l’on est chez soi. Les enfants sont généralement logés par chambre de 2 à 6 lits. Toutefois, nous garantissons à chaque enfant la possibilité de conserver toute sont intimité : - les temps libres (au moins 3 heures par jour) permettent à chacun de se retrouver seul s’il le souhaite - les locaux et les chambres sont suffisamment vastes pour permettre au groupe de respirer
6. Je ne suis pas certain(e) de pouvoir joindre mon enfant sur place
Les organismes de colonies de vacances ont fait de la communication avec les parents une priorité. Vous disposez toujours du numéro du directeur, et le siège de l’organisme reçoit vos appels et répond à vos attentes. Tous les jours, une plage horaire est aménagée pour vous permettre de communiquer avec vos enfants par téléphone si vous le souhaitez.
7. Les conditions d’hygiène sont incertaines.
Faux : Les colonies de vacances, en France, sont soumises à la réglementation la plus drastique du monde. Les centres sont inspectés régulièrement et doivent obtenir un agrément Jeunesse et sport pour pouvoir accueillir nos séjours. Nous disposons, au siège de l’association, des récépissés attestant l’obtention de cet agrément. Les cuisines sont soumises au respect de
la norme HACCP, garantissant la mise en œuvre d’une procédure très précise dans le cadre de la confection des plats et de la fraîcheur des aliments..
8. Il y a beaucoup d’accidents en colo
Selon l’institut de veille sanitaire et sociale, les accidents survenus dans un contexte de loisir et de sport représentent 17% des accidents de la vie courante chez les enfants de moins de 16 ans, contre 35% pour l’intérieur de la maison et 13% pour l’école. Les colonies de vacances représentent une part infime des accidents survenus dans un cadre de loisir, puisque l’essentiel de ces accidents provient des dizaines de milliers d’événement sportifs organisés chaque année : sports collectifs, sports extrême, sports d’eau, équitation…
9. La nourriture est de mauvaise qualité
La restauration collective n’est évidemment pas comparable aux petits plats confectionnés par un restaurateur ou même à la maison ! Ceci dit, la cantine scolaire est-elle réellement de meilleure qualité ? Ce n’est pas sûr…
10. L’encadrement n’est pas toujours compétent
La France est un des rares pays à avoir institué des formations rigoureuses pour l’encadrement des centres de loisirs et des colonies de vacances. Les animateurs doivent obtenir le Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur (BAFA), qui se déroule en trois temps :
Un stage théorique de 8 jours pour apprendre les techniques d’animation.
Un stage pratique de 14 jours pour exercer ces nouvelles compétences en bénéficiant des conseils d’un directeur qui décidera de valider ou non cette cession.
Un stage théorique de perfectionnement de 8 jours dans un domaine particulier : randonnées, petite enfance, équitation etc…
Les directeurs doivent détenir le BAFA et obtenir le Brevet d’Aptitude à la Fonction de Directeur BAFD). Cette formation se déroule en 4 étapes :
Un stage théorique de 9 jours pour apprendre à rédiger des projets pédagogiques à diriger une équipe, à réaliser des entretiens de recrutement, et à maîtriser la réglementation.
Un stage pratique de 14 jours en tant qu’adjoint ou directeur, sous la surveillance de l’organisme qui recrute le stagiaire.
Un stage théorique d’approfondissement de 6 jours minimum
Une second stage pratique de 14 jours.
Outre ces diplômes, la quasi totalité des organismes organisent leurs propres cessions de formation, afin de s’assurer de la mise en œuvre de leur projet éducatif.