Venez découvrir les colonies de vacances BD et manga au travers de sa pédagogie.
Une
colonie “Editions BD” ou une
colonie “Editions Mangas” offre la possibilité de voir autrement l’activité dessin, qui peut paraître individuelle. Ces séjours sont au contraire l’occasion d’échanger, via la transmission de compétences techniques. Les jeunes sont par ailleurs invités à coopérer énormément pour faire aboutir le projet.
Transmettre des compétences techniques : une préoccupation continue
Réaliser un manga ou une bande dessinée nécessite des compétences techniques. Dessiner, écrire le scénario ou les dialogues, encrer ou mettre les planches en couleurs, cela s’apprend. C’est la raison pour laquelle les animateurs commencent généralement par organiser des ateliers de découverte et d’initiation. D’une part, cela permet à chacun de progresser, et parfois de découvrir des choses qu’il ignorait. L’équipe d’animation d’un séjour manga eut un jour affaire à des jeunes très doués… mais qui se cantonnaient à dessiner toujours les personnages dans les mêmes postures. Ce fut l’occasion de les amener à réfléchir sur d’autres possibilités en dessin et sur la manière de transmettre des émotions au lecteur. Par ailleurs, même si l’on n’est pas dessinateur, on pourra participer à des ateliers permettant d’élaborer un scénario, d’inventer des dialogues ou de réaliser des scènes de combat réalistes. D’autre part, cela permet à chacun… de se rencontrer, tout simplement. Le projet devient prétexte à dialoguer avec l’autre, à parler avec lui de ce qu’il connaît, de ce qu’il apprécie, et de ce qu’il a envie de faire. Certaines équipes font par ailleurs le choix de transmettre des compétences techniques aux jeunes tout au long du séjour. Parfois, cela prend la forme d’ateliers “à la carte”. Cela peut également se traduire par des animateurs référents de groupes, qui donnent des conseils à mesure que le dessin avance.
Rechercher la coopération entre les jeunes pendant la colo
L’idée, sur une colo artistique de ce genre, n’est pas seulement d’apprendre des animateurs. Vitacolo fait aussi en sorte que chaque jeune apprenne des autres jeunes, et que chacun comprenne qu’une oeuvre se construit mieux collectivement. Dans ce cadre, les équipes font souvent en sorte de mettre en avant les compétences de chacun, en insistant sur le fait qu’elles peuvent servir au groupe. “Tu ne sais pas dessiner les chibis ? Ce n’est pas très grave : dans ton groupe, certains savent le faire. Toi en revanche, tu te débrouilles très bien pour dessiner les vêtements et les cheveux des personnages.”Les groupes sont composés en suivant cette logique. Cela n’empêche pas bien entendu les disparités de niveau. Mais avec cette méthode, les jeunes sont généralement plus promptes à coopérer spontanément. “OK, tu dessines les filles, et toi les garçons. Moi, je peux m’occuper des animaux et de la couleur”.
Ainsi d’un projet personnel on créé une ambition collective né d’un besoin de coopération! C’est quand même beaux les colos