Un directeur de colo manga vous raconte
La vision d'un directeur de colo sur la colo éditions mangas de Vitacolo ! des défis qui font grandir.
La colo manga qu’est ce que c’est ?
La colo manga c’est un projet collectif qu’on fait vivre aux jeunes. Ils construisent leur histoire en équipe. Un travail d’équipe se construit donc et ils se répartissent les missions. Parfois certains se lancent des défis artistiques, ce qui leur permettent, toujours par l’expérimentation, de s’améliorer et de s’entraider !
La colo manga c’est vivre deux semaines en communauté dans l’ambiance manga mais pas que ! Certes pendant la colo manga tu te transformeras en mangaka pendant deux semaines mais tu vivras aussi des activités hors thématiques de jeux et grands jeux de colos et avec de super veillées ! Pendant la colo manga tu t’ouvres à l’univers convention, tu t’impregnes de la culture japonaise pour réaliser une super histoire.
Quels sont les défis que vit un directeur pendant la colo manga ?
Le défi, c’est lorsque les jeunes arrivent de créer un groupe manga qui deviendra ensuite des équipes manga qui se forment selon leurs préférences et le projet de création qu’ils créent en commun. Le défi c’est de créer de l’entraide pour qu’ils apprenent des uns et des autres. On ne veut pas de moquerie parce que c’est la première fois que tel enfant dessine mais plutôt le soutenir, lui donner des conseils mais aussi faire en sorte qu’il soit dans la même ligne que les autres pour qu’il soit intégré et s’amuse avec les autres.
La Japan Touch, une excuse pour grandir !
Tout ce dont on a parlé avant c’est ça qui fait grandir, c’est prendre du recul sur soi, sur son travail, sur sa relation aux autres pour être quelqu’un d’ouvert et d’aidant. C’est aider à faire grandir un jeune pour qu’il devienne citoyen et non pas spectateur. On veut leur apprendre que dès qu’ils créent quelque chose, ils s’engagent, ils engagent leurs paroles, leurs opinions et un peu d’eux. Il faut donc savoir doser ses créations pour que par exemple elles soient accessibles à tous le jour de la soirée des projets. Les sujets violents sont donc rédigés de manière à ce qu’il y ait une morale ou de la prévention et que les dessins ne fassent pas trop peurs si des jeunes enfants, petits frères, petites soeurs viennent regarder les créations.
