Pas besoin d'être couturier-ière professionnel(le) pour participer à une colonie stylisme : je crée ma collection de Vitacolo. Il suffit d'avoir envie d'apprendre ! Et, avec la bonne méthode, ce n'est pas si difficile. Témoignage d'un directeur, au départ
Pas besoin d’être couturier-ière professionnel(le) pour participer à une colonie
stylisme : je crée ma collection de Vitacolo. Il suffit d’avoir envie d’apprendre ! Et, avec la bonne méthode, ce n’est pas si difficile. Témoignage d’un directeur, au départ pas du tout aguerri en la matière…
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Un cours, ça aide…
Il y a encore peu de temps, me demander d’utiliser une machine à coudre, c’était un peu comme demander à un étudiant en littérature de faire une exposé sur la théorie de l’expansion de l’univers ou sur l’histoire de la physique nucléaire. La salle chose un peu manuelle que mes mains acceptent (un peu) de faire, c’est la pâte à pizza. C’est triste, mais c’est comme ça, on a les qualités qu’on peut…Et puis, un soir, comme ça, je me suis dit que j’allais essayer de créer un costume. Mon idée, c’était d’apprendre à le faire pour ne pas avoir à tout acheter pour les colos. C’est vrai, c’est quand même idiot d’avoir à payer pour un vieux foulard de cow-boy ou un bandeau de pirate. Mais, conséquence de mon ignorance en matière de machine à coudre : j’ai commencé à la main. Et au bout de quelques heures, je me suis dit que ça n’était vraiment pas possible. Je me suis résolu à prendre un cours de couture. Ce qui tombe bien, c’est que la boutique auprès de laquelle Vitacolo se fournit en machines à coudre apprend aussi à s’en servir.
De la canette au passage du fil dans l’aiguille
Et là… miracle. J’ai découvert que ça n’était pas si compliqué que ce que j’imaginais. Première leçon : placer correctement la canette (rien à voir avec la boisson, c’est la petite bobine de fil que l’on place en bas de la machine), une fois que l’on a enroulé le fil autour. D’ailleurs, c’est plutôt simple, la machine permet de le faire, même si certains modèles présentent des subtilités (mais en tâtonnant, on finit par trouver). Ensuite, il faut placer la bobine de fil. Là encore, ce n’est pas très complexe : la plupart des machines “guident” l’utilisateur (et des tutoriels existent sur internet). L’une des premières difficultés réelles, c’est de comprendre comment on va “chercher” le fil de la canette. Ca exige un peu de pratique. Mais in fine, ce n’est pas si difficile. Ensuite… arrive le fameux moment où l’on doit placer le fil dans l’aiguille ! Soit on a de bons yeux… Soit l’on se sert du petit bibi à gauche de la machine à coudre qui le fait à votre place. Cool non ? Enfin, c’est le moment de coudre. Et là, c’est juste du travail de précision, et un coup de main à prendre pour aller droit. On apprend aussi que la machine permet de faire différents points (droit, en zigzag…) et qu’il est possible de régler la largeur entre les points. Reste à présent à comprendre dans quel sens et de quel côté on coud. Quelques cours de plus, et je pense que je saurai aussi coudre une fermeture éclair. Tout cela, moi qui ne suis pas manuel pour un sou, je l’ai appris en à peine plus de deux heures. Alors quand on est un peu plus malin et débrouillard que moi (ce qui est le cas de nombreux enfants en colo), ça vient vite !
En tout les cas, une multitude de tutoriels existe sur internet pour vous permettre de démarrer en toute serénité :
Tuto couture